
« […] cette décadence ne paraîtra qu’une interruption momentanée dans le rythme éternel de l’irrésistible progrès ».
Réfugié au Brésil pour fuir l’antisémitisme et la progression des idées nazies en Autriche, Stefan Zweig rédige en 1941 Le Monde d’hier. Dans ce dernier livre aux confins de l’intime et du politique, l’auteur autrichien plonge le lecteur dans la période qu’il qualifie d’« âge d’or de la sécurité », avant 1914. Il retrace son enfance, son goût pour l’art, qu’il nourrit dès l’adolescence, ses voyages à travers une partie de l’Europe, son entourage créatif et intellectuel, composé de Freud, Rilke ou Valéry. Mais Zweig se confie également sur ses craintes quant aux guerres entre les nations européennes et à la barbarie de l’époque. En février 1942, il envoie le manuscrit du Monde d’hierà son éditeur. Il se suicidera le lendemain avec sa femme, Lotte Altmann.
Titulaire d’un doctorat en philosophie, Stefan Zweig (1881-1942) se fit d’abord connaître pour ses traductions (Verlaine, Rimbaud). Il fut également biographe (Les Bâtisseurs du monde), critique littéraire, auteur de pièces de théâtre (Jérémie) et maître incontesté dans l’art de la nouvelle (Le Joueur d’échecs, La Confusion des sentiments).
Traduit de l’allemand (Autriche) par Jean-Paul Zimmermann
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